Midori ne mène pas la vie de rêve que les lycéennes rêvent de mener. Sa mère est décédée et son père travaille toute la journée. Elle n’a donc pas d’autres choix que de s’occuper de son petit frère, ainsi que de la maison, tout en assurant les cours et son travail de délégué. En un mot elle est débordée mais elle fait de son mieux pour aider et soulager les autres, quitte à s’épuiser et à mettre sa vie de côté.
Un jour, voulant prendre une pause et s’isoler, elle part se poser dans la cour derrière l’ancien bâtiment du lycée. Quelle n’est pas surprise (et sa méfiance) quand elle y voit quelqu’un endormit, qui se réveille et lui adresse la parole ! Il se trouve que c’est un ancien élève de l’école qui vient d’être muté pour le travail dans cette ville.
Une rencontre décisive qui va changer la vie de Midori, qui commence à se sentir étouffé par sa situation, et qui envie l’apparente liberté et insouciance de cet homme nommé Sakiya.
Sakiya va devenir un confident, ainsi qu’un soutien pour elle et l’aider à retrouver sa liberté. Cependant celui-ci est un être bien mystérieux avec un lourd secret. Mais cela ne va pas empêcher Midori de tomber amoureuse de lui, ce qui ne sera pas son cas. En effet, au fil des pages, on apprend que Sakiya était marié, et qu’aujourd’hui encore il reste fidèle à sa défunte épouse, qu’il refuse et redoute d’oublier. On comprend donc que son insouciance n’est qu’une façade cachant sa peine et la perte de son envie de vivre. Et si des deux, c’était en réalité Sakiya qui était le plus enfermé dans une situation qui lui échappe?
Un très beau titre, touchant, qui aborde la question du deuil ou encore de la maladie, le tout enrobé dans un dessin typiquement shojo avec des visages très ronds et des grands yeux.
Un amour impossible entre deux être blessés, pris dans les responsabilités et la cruauté de la vie. Parviendront-ils à s’échapper de la cage aux oiseaux?
À vous de le découvrir dans les bibliothèques de la ville de Paris.
Les Mordus du Manga 